Pourquoi l’autoédition ?

Il y a pleins de rumeurs/clichés sur l’autoédition. Ce seraient des provinciaux heureux, refoulés par les « vraies maisons d’édition » qui ne savent pas écrire deux phrases sans faire une faute. Et qui vivent leurs fantasmes à travers l’écriture qu’il balance malproprement aux yeux du monde, sans honte (gasp). Ou encore, ce sont des opportunistes qui veulent du fric (c’est bien connu, on peut rouler sur l’or grâce à l’autoédition).

Bref. Je ne vais pas m’attarder sur les critiques, je trouve cela assez démoralisant.

Voici mes raisons :

Pourquoi attendre l’autorisation ?

Je me suis lancée entre deux périodes de chômage. Je sortais d’un boulot qui m’a laissé au bord du burn-out, je terminais une formation d’UX Design. Je passais mon temps à attendre les retours des entreprises. Attendre. Toujours attendre l’autorisation, la bonne volonté que quelqu’un veuille bien de moi. J’avais envie de prendre mon destin en main comme on dit. Donc j’ai tenté. Après tout, ça ne tue pas.

Apprendre et toujours apprendre

Il n’y a rien de mieux pour apprendre que de se lancer. On apprend toujours mieux quand on fait que quand on reste assis à avaler une théorie. A mon avis, c’est mieux de ne pas être trop préparé. Quand on le fait comme ça, après c’est trop tard pour reculer. Je me suis donc lancée sans vraiment en mesurer l’impact. J’avais une histoire, que je travaillais depuis 4 ans et je me suis dit tient pourquoi la faire lire. Depuis j’ai enfin pu utiliser tous ces cours de graphisme auquel j’ai participé, appliquer les techniques de recherche utilisateur, apprendre tout un tas de chose sur le marketing digital et la gestion des réseaux sociaux. Et je n’ai pas fini.

S’améliorer

Comment s’améliorer si on n’a pas de retour extérieur ? Partager ses écrits au monde est un bon moyen d’avoir des retours, de s’exercer, de s’améliorer, de tenter et d’itérer. D’ailleurs les plateformes comme wattpad ou scribay sont de merveilleux outils pour ça. Les lecteurs n’y sont pas avares en commentaires.

C’étaient les 3 raisons qui m’ont poussé à choisir l’autoédition.

Quels sont les vôtres ? Quels préjugés avez-vous sur l’autoédition ?